L’Interprofession de la vigne et des vins suisses IVVS et la Fédération suisse des vignerons FSV se dotent de nouveaux présidents

Les délégués de l’Interprofession de la vigne et des vins suisses IVVS et de la Fédération suisse des vignerons FSV se sont réunis vendredi 24 mai 2024 à Berne pour tenir leurs assemblées annuelles. Ils ont élu leurs nouveaux présidents : le Conseiller national Philipp Matthias Bregy prendra la tête de l’IVVS et le Conseiller national Damien Cottier celle de la FSV.

L’Assemblée de l’IVVS a élu à l’unanimité Philipp Matthias Bregy en qualité de nouveau président. Valaisan d’origine, Philipp Matthias Bregy est Conseiller national, chef du Groupe du Centre aux Chambres fédérales et membre de la Commission de l’économie et des redevances. Il succède à Marco Romano, membre du Conseil national de 2011 à 2023. Après 12 ans au Parlement et deux mandats de présidents de l’IVVS, où il a été nommé en 2016, c’était le moment opportun pour lui de sortir de la politique active et de construire de nouveaux chapitres de vie professionnel et privée.

Les délégués de la FSV ont quant à eux élu unanimement le Conseiller national Damien Cottier, chef du Groupe PLR aux Chambres fédérales et membre de la Commission des finances comme nouveau président. Petit-fils de vigneron, il connaît bien les problèmes de la branche et y est particulièrement sensible. Il succède à Jacques Bourgeois, qui a assumé la présidence de la FSV depuis l’entrée de Frédéric Borloz au Conseil d’Etat vaudois en 2022. Jacques Bourgeois a également tiré sa révérence après 16 ans à Berne.  La nouvelle identité de la fédération suisse des vignerons, VignobleSuisse, qui sera finalisée sur l’année 2024 a également été présentée. 

Jacques Bourgeois et Marco Romano ont formé un véritable tandem sous la coupole fédérale et ont gagnés d’importantes étapes pour la branche grâce à leur engagement. L'attention, populaire mais aussi politique, portée aux vins suisses s'est considérablement accrue ces dernières années. Le secteur a une mission commune : atteindre une part de marché de 40 % et protéger tous les acteurs de la chaîne, de la production à la vente.